Crèmerie du Parc
La Grange
Dans le cadre de la renégociation du bail des tenanciers de la Crèmerie du Parc La Grange, la Ville de Genève a décidé de procéder à des transformations importantes dans cette petite « orangerie » classée construite en 1828-29, avec notamment la volonté de changer le système de fermeture de cet espace à usage saisonnier. Sur la base de l’analyse historique des transformations de l’édicule au cours du temps, le choix s’est porté sur de grandes portes coulissantes en verre permettant de retrouver la transparence d’origine et de prolonger les périodes d’exploitation à l’entre-saison et par mauvais temps.
Projet : Fermeture vitrée de l’édicule et restauration des locaux
Programme : Espace café et petite restauration
Localisation : Avenue William-Favre 19, 1207 Genève
Année : 2018 - 2020
Maître de l’ouvrage : Ville de Genève (DPBA)
Mandat : Prestations SIA complètes
Collaborateurs : Aline Geiger, Laurence Trombert
Partenaire : Zissis Nasioutzikis, éclairagiste
Contexte
Cette petite « orangerie », construite en 1828-29 en pierre de taille (molasse et roche dure du Jura), est un édifice classé, au même titre que l’ensemble du Parc La Grange.
Le bâtiment a été au cours du temps qualifié en loggia, salon en plein air, puis en lieu de mémoire avec l’ajout de divers ornements.
Dans le cadre de la renégociation du bail des tenanciers de la Crèmerie du Parc La Grange, la Ville de Genève a décidé de procéder à des transformations importantes dans le bâtiment, avec notamment la volonté de changer le système de fermeture de cet espace à usage saisonnier (avril-octobre).
Projet
Après étude de plusieurs variantes de fermeture, en lien avec l’analyse historique de l’évolution du bâtiment dans le temps, le choix s’est porté sur un projet maintenant les pans de menuiseries en bois vitrées remontent à la conversion du bâtiment en crémerie (selon la convention signée entre William Favre et la Ville de Genève en 1917).
La fermeture en retrait des arches en pierre est réalisée par un système de grande portes coulissantes en verre. Les battants, faisant toute la hauteur du sol au plafond, peuvent coulisser et se rabattre dans le prolongement du mobilier d’arrière bar, dégageant alors la colonnade et offrant une grande fluidité entre les espaces intérieurs et la terrasse ombragée. Cette solution a l’avantage de prolonger les périodes d’exploitation à l’entre-saison et en cas de mauvais temps.
En cours de travaux, au vu de la présence d’une couverture amiantée et de la vétusté et du mauvais état général du bâtiment, il a été décidé de reprendre certains éléments de charpente, de refaire une couverture en ardoise et de ravaler la façade en pierre.
Les sanitaires et la cuisine ont été refaits et un nouveau bar intégrant tous les appareils frigorifiques installé.
Un faux-plafond acoustique a été mis en place, intégrant un projet d’éclairage qui met en valeur les espaces et certains éléments de décor.